Egalement appelée démence à corps de Lewy, la maladie du même nom est généralement difficile à diagnostiquer.
Les neurologues ne se basent plus uniquement sur de simples symptômes cliniques. En effet, la démence à corps de Lewy a récemment vu ses critères de diagnostic mis à jour.
Les symptômes cliniques
Initialement, la maladie à corps de Lewy a un diagnostic qui repose sur un faisceau d’arguments cliniques. Si les symptômes principaux de la maladie à corps de Lewy sont identifiés, alors le spécialiste fera des examens complémentaires.
Bon à savoir : Pour attester de la présence d’une maladie neurodégénérative, les examens se basent sur l’évolution progressive des symptômes.
L’imagerie cérébrale
Suite à l’examination des symptômes cliniques, l’IRM peut aider à distinguer une atrophie du cerveau en rapport avec la maladie à corps de Lewy. De plus, cela permettra d’éliminer d’autres potentielles causes. Causes qui pourraient aussi expliquer les symptômes du patient.
L’imagerie nucléaire
Ensuite, un examen complémentaire peut être proposé. Il s’agit de la TEMP, tomographie par émission monophotonique. Pour identifier si certaines régions spécifiques du cerveau sont touchées, les neurologues utilisent cet examen d’imagerie nucléaire. Ainsi, cet approfondissement aide à poser un diagnostic de démence à corps de Lewy.
La ponction lombaire
Les biomarqueurs du liquide céphalorachidien peuvent parfois être étudiés. En effet, cela va permettre d’écarter l’hypothèse d’une maladie d’Alzheimer. C’est-à-dire, confirmer ou non le diagnostic de la maladie à corps de Lewy.
Par conséquent, dans l’état actuel des choses, il n’y a pas encore de marqueurs biologiques spécifiques de la démence à corps de Lewy. Néanmoins, la recherche avance et l’identification de nouveaux marqueurs biologiques sont en cours d’identification.
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