Comprendre l’agrégation des protéines dans le noyau du cerveau des malades d’Alzheimer
L’agrégation des protéines dans la maladie d’Alzheimer est un processus complexe qui peut avoir des conséquences toxiques pour les cellules. Ces amas se forment lorsque certaines protéines perdent leur structure tridimensionnelle normale en raison du stress ou de mutations.
Les agrégats protéiques sont non fonctionnels et perturbent le bon fonctionnement de la cellule. Ils peuvent se localiser à différents endroits :
- À l’extérieur de la cellule,
- À l’intérieur de la cellule,
- Dans le noyau cellulaire.
Dans ce projet, le Dr. Frédéric Frottin étudie les agrégats protéiques présents dans le noyau cellulaire des malades d’Alzheimer , une zone encore peu explorée.
Le noyau contient l’information génétique et joue un rôle essentiel dans l’expression des gènes. Lorsque des agrégats de protéines s’y forment, ils peuvent perturber la transmission de l’information entre l’ADN et les protéines, ce qui impacte la fonction cellulaire.
Un projet de recherche prometteur
Pour étudier la présence d’amas protéiques dans le noyau et leur rôle dans la maladie, le Dr. Frottin utilise notamment des protéines artificielles. Ces protéines, conçues pour induire une toxicité, seront étudiées spécifiquement dans le noyau. Cette approche vise à identifier les activités du noyau qui vont être perturbées ainsi que d’autres mécanismes moléculaires potentiellement liés à la maladie.
Cette étude sur l’agrégation des protéines dans le noyau ouvre de nouvelles perspectives. En explorant un domaine encore peu investigué, le Dr. Frottin et son équipe espèrent identifier de nouvelles cibles thérapeutiques innovantes et des biomarqueurs permettant d’améliorer le diagnostic de certaines maladies neurocognitives.
“Ces recherches sont coûteuses et nécessitent des investissements importants. Nous remercions chaleureusement la Fondation Vaincre Alzheimer pour son soutien, ainsi que les donateurs, sans qui cette étude ne serait pas possible. Leur générosité permet d’avancer vers de nouvelles découvertes et d’améliorer la prise en charge des maladies neurocognitives.”
– Dr. Frottin
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