Le diagnostic précoce Alzheimer, un outil important pour les aidants, les patients et les professionnels de santé
Le diagnostic précoce, c’est un diagnostic posé au plus tôt dans la maladie. À l’heure actuelle, on ne guérit pas encore la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, cette pathologie se soigne, et plus les soins sont mis en place tôt, plus ils sont efficaces. Le diagnostic précoce est donc un outil important pour ralentir l’évolution de la maladie d’Alzheimer, contrairement à ce que l’on pourrait penser. S’il permet une meilleure prise en soin des malades, le diagnostic précoce donne aussi la possibilité de mieux se préparer pour l’avenir. En effet, les malades peuvent faire des choix de façon éclairée et cela avant la perte d’autonomie engendrée par la maladie.
Un diagnostic précoce permet également aux aidants d’avoir des réponses à leurs questions, améliorant ainsi leur appréhension de la maladie. Avec le diagnostic précoce, les professionnels de santé pourront par ailleurs proposer plusieurs pistes thérapeutiques aux malades et mettre en place les mesures préventives pour éviter l’aggravation de la maladie.
Il existe un développement thérapeutique important dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et de nouveaux traitements pourraient bientôt voir le jour. L’enjeu aujourd’hui pour les chercheurs, est donc de développer des outils de diagnostic précoce peu coûteux et non invasifs, accessibles à tous.
Diagnostic précoce Alzheimer : des bénéfices qui ne sont plus à prouver
Aujourd’hui, près d’une centaine de molécules sont en cours de développement dans les laboratoires. La recherche porte l’espoir de la commercialisation de traitements efficaces dans une dizaine d’années. On le sait, ces traitements devront être administrés le plus tôt possible pour que leur efficacité soit maximale. Ils seront donc complémentaires au diagnostic précoce.
En développant des nouvelles techniques de diagnostic précoce, il sera possible :
- D’éviter les erreurs diagnostiques.
- Au malade d’être acteur dans sa prise en charge, avant la perte d’autonomie, et de s’organiser pour l’avenir.
- De bénéficier d’une prise en charge multidisciplinaire de manière précoce.
- De prolonger la qualité de vie et d’autonomie des patients.
- Au malade de bénéficier de l’innovation thérapeutique.
- De prévenir l’aggravation de la maladie grâce à la prévention secondaire.
- De traiter convenablement les facteurs de risque associés (hypertension artérielle, obésité…).
- D’informer le patient et les aidants sur la maladie et sur le pronostic et ainsi lutter contre la stigmatisation liée à la maladie.
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