Chaque année, la Fondation Vaincre Alzheimer publie un rapport pour présenter les progrès de la recherche. En 2025, ce rapport met l’accent sur un sujet clé : la prévention de la maladie d’Alzheimer. Pourquoi la prévention est-elle si importante ? Quelles découvertes récentes peuvent changer la donne ? Ce nouveau rapport apporte des réponses accessibles à tous.
Les grandes avancées de la recherche 2024-2025
En un an, la recherche a progressé dans trois domaines majeurs :
- Mieux comprendre la maladie,
- Améliorer le diagnostic
- Et développer de nouveaux traitements.
Les scientifiques étudient notamment de près deux phénomènes qui altèrent le cerveau : le stress oxydatif et l’inflammation chronique. Ces mécanismes fragilisent l’environnement des neurones et accélèrent leur dégradation.
Côté diagnostic, une grande avancée est l’arrivée des biomarqueurs sanguins. Ils ont récemment été acceptés pour une utilisation courante aux États-Unis et permettent un diagnostic plus simple et plus rapide.
Enfin, de nouveaux candidats médicaments s’attaquent à la protéine tau, une des protéines toxiques impliquées dans la maladie.
La prévention de la maladie d’Alzheimer en 2025 : un enjeu pour tous
On pense souvent qu’Alzheimer est une fatalité liée à l’âge. Pourtant, nos habitudes de vie peuvent avoir un impact réel.
Les chercheurs distinguent trois types de prévention :
- La prévention primaire agit en amont, avant tout symptôme.
- La prévention secondaire intervient dès les premiers signes.
- La prévention tertiaire vise à améliorer la qualité de vie des personnes déjà malades.
Les facteurs de risque modifiables
Aujourd’hui, 14 facteurs de risque connus sont modifiables. En agissant dessus, jusqu’à 45 % des cas pourraient être évités. Cela concerne notamment l’hypertension, le diabète, l’isolement social, la sédentarité ou encore la perte auditive non traitée.
De nouvelles pistes émergent aussi, comme le rôle du sommeil, du stress chronique et du microbiote intestinal.
Vers une prévention de la maladie d’Alzheimer accessible à tous dès 2025
De grandes études comme FINGER montrent que combiner plusieurs actions est efficace : sport, alimentation équilibrée, stimulation cognitive et suivi médical.
Mais la prévention ne peut pas reposer seulement sur chacun. Pour être efficace, elle doit aussi être soutenue par des politiques publiques. Il s’agit de rendre ces stratégies simples, accessibles et équitables.
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