Peut-on prévenir le déclin cognitif en 2025 ? Encore aujourd’hui, la maladie d’Alzheimer est trop souvent perçue comme une fatalité liée au vieillissement. Pourtant, en 2025, on sait qu’il est possible de prévenir le déclin cognitif. En effet, certains facteurs de risque peuvent être réduits grâce à la prévention. Mode de vie, environnement, diagnostic : agir tôt permet de préserver la santé du cerveau.

Prévenir le déclin cognitif en 2025, c’est possible. Voici 5 points essentiels à retenir.

1. Les trois niveaux de prévention

La prévention se décline en trois volets :

• Prévention primaire : agir en amont grâce à un mode de vie sain.
• Prévention secondaire : détecter la maladie le plus tôt possible et ralentir son évolution.
• Prévention tertiaire : améliorer la qualité de vie des personnes déjà diagnostiquées avec un accompagnement adapté (activités, soins, environnement).

2. Il existe 14 facteurs de risque modifiables

Selon une étude publiée dans The Lancet, jusqu’à 45 % des cas d’Alzheimer pourraient être évités en agissant sur 14 facteurs : éducation, stimulation cognitive, santé cardiovasculaire, activité physique, tabac, alcool, isolement social, perte auditive non corrigée, pollution, traumatismes crâniens… En effet, chacun d’eux est un levier pour prévenir le déclin cognitif sur lesquels on peut agir en 2025.

2. De nouveaux facteurs de risque à l’étude

La recherche explore d’autres pistes prometteuses :

• Qualité du sommeil,
• Stress chronique,
• Infections virales,
• Microbiote intestinal.

Le lien entre alimentation, pesticides, aliments ultra-transformés et accumulation d’amyloïde est notamment à l’étude.

4. Les stratégies multi-domaines pour prévenir le déclin cognitif dès 2025

Les essais cliniques montrent que pour prévenir le déclin cognitif efficacement, il faut combiner plusieurs actions : activité physique, alimentation équilibrée, stimulation cognitive et suivi médical, notamment cardiovasculaire. Par ailleurs, l’étude FINGER (2015) a prouvé qu’un tel programme améliore les capacités cognitives de 25 %. Aujourd’hui, plus de 40 projets similaires sont menés dans le réseau WW-FINGERS.

5. Une prévention accessible à tous

La prévention doit être équitable et adaptée à chacun. En effet, les politiques publiques ont un rôle clé à jouer : programmes éducatifs, urbanisme, santé sociale. L’objectif est, ainsi, de rendre la prévention du déclin cognitif simple, inclusive et efficace pour tous.