Découvrez de nouveaux projets de recherche financés par Vaincre Alzheimer en 2025 ! Le 26 juin, la Fondation Vaincre Alzheimer a présenté les 10 nouveaux projets de recherche qu’elle finance en 2025 pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Cette année, elle réalise un investissement record de 1,6 million d’euros pour financer et valoriser la recherche. Désormais, 30 projets sont financés en parallèle par la Fondation Vaincre Alzheimer.
Lors de cette cérémonie, mécènes, partenaires, donateurs et sympathisants ont rencontré les nouveaux chercheurs soutenus. L’événement s’est tenu à l’Académie nationale de médecine.
Projets de recherche 2025 : 10 projets innovants pour faire avancer la recherche sur Alzheimer et les maladies neurocognitives
La Fondation soutient des projets à la fois en recherche fondamentale et en recherche clinique. Grâce à eux, les mécanismes de la maladie seront mieux compris, et ces travaux ouvriront la voie à de nouveaux diagnostics et traitements. Voici les 3 grands thèmes explorés cette année :
La protéine tau : Qu’est ce qui la rend toxique dans la maladie d’Alzheimer ?
Le Dr. Frédéric Frottin (Ile-de-France) étudie l’accumulation de protéines toxiques, comme la protéine modifiée tau, dans le noyau des cellules cérébrales. Les études sur la protéine tau se concentrent habituellement sur son rôle à l’intérieur ou à l’extérieur des cellules. Elle l’étudient rarement dans leur noyau, ce qui confère donc au projet son caractère innovant.
Le Prof. Caroline Smet-Nocca (Lille), quant à elle, explore une nouvelle modification chimique de la protéine tau dans la maladie d’Alzheimer.
Chloé Blondel (Lille) s’intéresse à un récepteur impliqué dans la résistance à l’insuline dans le cerveau. Cette résistance est observée chez les personnes atteintes de tauopathies. Elle pourrait, en effet, favoriser le développement des lésions caractéristiques de ces maladies.
Les maladies neurocognitives : Explorer au-delà des lésions classiques pour mieux diagnostiquer et traiter
Le Dr. Mehdi Kabani (Ile-de-France) étudie le rôle des vésicules libérées par les cellules cérébrales dans la propagation des protéines anormales.
Dr. Isabelle Le Ber (Ile-de-France) s’intéresse à la dégénérescence lobaire frontotemporale. Elle étudie l’impact d’une mutation génétique dans le comportement des cellules immunitaires du cerveau.
Le Dr. Maud Gratuze (Marseille) travaille sur les cellules immunitaires cérébrales et en particulier à une protéine appelée TREM2. Cette protéine pourrait contribuer à l’aggravation de la maladie d’Alzheimer.
Enfin, Agathe Launay (Lille) explore l’effet de la caféine sur une protéine A2A dans le cerveau des personnes malades.
L’activité électrique du cerveau pendant l’éveil et le sommeil : son rôle dans les maladies neurocognitives.
Dr. Audrey Hay (Lyon) analyse le lien entre la dégradation du sommeil dans la maladie d’Alzheimer et les connexions cérébrales.
Le Dr. Esteban Muñoz Musat (Ile-de-France) utilise l’électroencéphalogramme et l’intelligence artificielle pour affiner le diagnostic différentiel entre la maladie d’Alzheimer et la maladie à corps de Lewy.
Le Dr. Lionel Dahan (Toulouse) analyse les liens entre les activités épileptiques durant le sommeil et les troubles de la mémoire.
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