Agathe Launay est doctorante en quatrième année. La Fondation Vaincre Alzheimer finance le projet qu’elle mène actuellement sur le récepteur A2A, un récepteur cible de la caféine, dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.
Récepteur A2A : une protéine altérée dans l’hippocampe de malades d’Alzheimer
Des études récentes ont montré que dans l’hippocampe de malades atteints de la maladie d’Alzheimer ou de tauopathies, le récepteur A2A est surexprimé, c’est-à-dire qu’il est présent en trop grande quantité. L’hippocampe est une région cérébrale centrale dans la gestion de la mémoire. Elle est particulièrement affectée dans la maladie d’Alzheimer.
Cette altération est localisée dans des cellules appelées astrocytes. Ces cellules cérébrales jouent un rôle fondamental dans l’équilibre du cerveau. Leur dysfonctionnement peut donc avoir un impact majeur sur les neurones.
Des techniques de pointe pour visualiser les cellules et étudier le récepteur A2A dans la maladie d’Alzheimer
Agathe Launay utilise des techniques avancées pour comprendre les mécanismes liés à la surexpression du récepteur A2A. Parmi elles, l’imagerie à haute résolution permet de reconstruire en 3D la morphologie des cellules cérébrales.
Cette approche fournit un grand nombre d’informations sur la fonction des astrocytes. Elle permet de mieux cerner les conséquences de la surexpression du récepteur A2A sur leur activité.
Récepteurs A2A : une cible thérapeutique potentielle à explorer
Agathe espère renforcer l’intérêt du ciblage thérapeutique du récepteur A2A en approfondissant la compréhension des mécanismes en jeu, notamment à travers la caféine, qui a une action sur ce récepteur.
Le projet s’inscrit, en effet, dans une dynamique plus large. Il est en lien avec un essai clinique mené à Lille. Cet essai de phase 3 évalue les effets de la caféine sur le déclin cognitif chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Une recherche soutenue par la Fondation Vaincre Alzheimer
Ce projet ambitieux nécessite des moyens importants. Les techniques utilisées, comme la biochimie, l’immunohistochimie et l’imagerie, sont complexes et coûteuses. Le budget pour une étude complète sur 3 ou 4 ans peut atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros.
Grâce au soutien de la Fondation Vaincre Alzheimer et à la générosité de ses donateurs, cette recherche peut avancer. En effet, elle finance la 4e année de thèse d’Agathe, contribuant ainsi à faire progresser les connaissances scientifiques et ouvre de nouvelles perspectives pour les patients.
Leave a Reply