Quand sa maman a été diagnostiquée d’une maladie d’Alzheimer à l’âge de 57 ans, Claire de Cacqueray a vécu un vrai bouleversement. Très vite, elle a ressenti le besoin d’échanger avec d’autres personnes qui se trouvaient dans la même situation.
« Avec Alice, une autre jeune femme dont un des parents est aussi malade, on a réalisé qu’on partageait les mêmes questions. On vivait les mêmes émotions. On a donc décidé de créer un groupe de soutien Alzheimer jeune. »
Ce groupe s’adresse aux enfants de malades Alzheimer diagnostiqués avant 65 ans. Il réunit aujourd’hui une trentaine de membres âgés de 16 à 40 ans.
Soutien : un cocon pour les enfants de malades Alzheimer jeunes
« Ce groupe, c’est un refuge. Un lieu sûr où chacun peut déposer ses émotions, ses peurs, ses colères. »
Le groupe fonctionne via WhatsApp, avec des échanges libres à toute heure. Une à deux fois par mois, les membres se réunissent par visioconférence. L’objectif est simple : parler, partager, se sentir compris.
Une fois par mois, des professionnels sont invités. Psychologues, neurologues ou autres experts interviennent pour expliquer la maladie, répondre aux questions et donner des repères.
« Ces échanges nous donnent des clés. On comprend mieux ce que traverse notre parent. Et surtout, on se sent moins seuls. »
Soutenir, écouter… et aussi rire ensemble
« On parle de choses graves, mais on rit aussi beaucoup. On a même organisé une conférence sur comment rire de la maladie. »
Pour Claire, ce groupe n’est pas seulement un espace d’écoute. C’est aussi un lieu d’amitié, de solidarité et de résilience. Chacun y trouve du réconfort au quotidien.
« J’aimerais dire à tous les jeunes dans la même situation : vous n’êtes pas seuls. Rejoindre un groupe de soutien Alzheimer jeune peut vraiment tout changer. »
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