Découvrez l’interview de Chloé Blondel, jeune chercheuse engagée dans la lutte contre Alzheimer ! Chaque année, la Fondation Vaincre Alzheimer soutient de nouveaux projets de recherche pour faire avancer la lutte contre la maladie. En 2025, Chloé Blondel fait partie des jeunes talents financés dans le cadre de son projet de thèse.
Mais derrière les publications scientifiques et les protocoles expérimentaux, qui est vraiment Chloé ?
Dans cette interview, la jeune chercheuse travaillant sur Alzheimer nous parle de son parcours, de ses inspirations, de ses passions… et nous montre, avec beaucoup de sincérité, que la recherche, c’est aussi une histoire profondément humaine.
Fondation Vaincre Alzheimer (FVA) : Si vous pouviez passer une soirée avec une figure historique, qui choisiriez-vous ?
Chloé : Je choisirais Marie Curie. C’est une immense source d’inspiration. Elle a été la première femme à recevoir un prix Nobel, et elle est la seule personne à avoir obtenu deux prix Nobel dans deux disciplines différentes. J’aimerais discuter avec elle des moyens qu’elle avait à l’époque et des progrès technologiques qu’on a aujourd’hui. J’aimerais surtout échanger sur sa place de femme scientifique à son époque. Son regard sur l’évolution du rôle des femmes dans la science serait passionnant.
FVA : Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir chercheur ?
Chloé : J’ai toujours aimé la biologie. C’est une passion que j’ai depuis l’enfance. Grâce à mes stages, j’ai découvert le métier de chercheur et ça a été une évidence. J’ai donc choisi d’aller jusqu’à la thèse pour approfondir mes connaissances et m’investir pleinement dans ce domaine.
FVA : le choix de votre sujet de recherche a-t-il été influencé par votre histoire personnelle ?
Chloé : Oui, clairement. Plusieurs personnes de ma famille, des deux côtés, ont été touchées par la maladie d’Alzheimer. Ce lien personnel m’a poussée à m’intéresser de près à cette maladie. Cela a naturellement orienté mon sujet d’étude. C’est à la fois un engagement professionnel et intime.
FVA : Y a-t-il une découverte récente qui vous a marquée ?
Chloé : Celle du Dr David Blum et son équipe. Ils ont mis en évidence un effet positif de la caféine sur la maladie d’Alzheimer. En tant que chercheuse qui travaille sur la maladie d’Alzheimer, je trouve que c’est une découverte particulièrement intéressante, car elle concerne la caféine, qui est bien connue du grand public. Et quand on sait qu’elle est présente dans le café, qui est l’une des boissons les plus consommées au monde, on comprend à quel point cette étude peut toucher et intéresser le plus grand nombre.
FVA : Comment définiriez-vous le métier de chercheur ?
Chloé : Pour moi, un chercheur, c’est quelqu’un qui se pose des questions sur le monde. Il s’interroge sur l’apparition des maladies, sur l’environnement, sur la manière de mieux soigner. Il met en place des expériences pour répondre à ces questions, puis il partage ses résultats. Ce partage est essentiel : il permet à la société d’avancer, de mieux comprendre, et à terme de développer de nouveaux médicaments.
FVA : Qu’est-ce que vous préférez dans votre métier ?
Chloé : La variété, car aucune journée ne se ressemble. On change souvent de tâches, de thématiques, de techniques. C’est très stimulant intellectuellement et ça me correspond bien.
FVA : Une question nous brûle les lèvre depuis le début de l’interview, si vous n’étiez pas devenue chercheuse dans le domaine d’Alzheimer ?
Chloé : Je pense que je serais devenue vétérinaire. J’ai toujours aimé les animaux et j’aime m’occuper d’eux. Cette vocation m’a suivie longtemps, et elle reste toujours présente.
FVA : Avez-vous un rituel au travail en tant que chercheuse travaillant sur Alzheimer ?
Chloé : Je n’ai pas vraiment de rituel, mais j’ai besoin d’organisation. J’aime que tout soit bien organisé. Cela me permet d’avancer sereinement dans ma journée. Quand tout est en ordre, je suis plus efficace et plus détendue.
FVA : Que faites-vous quand vous ne travaillez pas ?
Chloé : Je suis une grande supportrice de volley-ball ! Le sport occupe une place importante dans ma vie. J’aime aussi voyager dès que je le peux… et bien sûr passer du temps avec les animaux.
FVA : Un mot pour les jeunes qui se lancent dans la recherche ?
Chloé : Merci d’avoir choisi cette voie. La recherche a besoin de vous, même si ce n’est pas toujours facile. Croyez en vos projets, car leur aboutissement peut arriver plus vite que vous ne l’imaginez. Et surtout, il peut réellement changer la vie de milliers de personnes.
La Fondation Vaincre Alzheimer remercie Chloé Blondel, jeune chercheuse engagée dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer, d’avoir accepté cette interview.
Leave a Reply